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    Matériel

     

     

    Technique : petit tas de poudre, creusé en son centre.

    On commence par mettre une mesure d'huile noire au centre, puis on en rajoute progressivement.

    Le mélange se fait avec une palette en buis (ou à défaut, un couteau de palette).

     

      

     

     

     


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  • Réalisation de l’imprimeure rouge


    C’est une pâte fabriquée à partir d’huile noire, d’ocre rouge, de minium et de blanc de plomb.
    - Mélanger une mesure de minium, 2 mesures de blanc de plomb
    et 6 mesures d’ocre rouge.
    - Déposer ce petit tas de pigments sur une pierre à broyer.
    - Creuser un cratère au milieu du tas de poudre rouge.
    - Verser de l’huile noire et broyer sur la pierre à broyer, à l’aide
    d’une molette.

     

     

    Si la plaque de granit ou la molette ont beaucoup servi, leurs surfaces ne sont plus planes. On va leur redonner la planéité, en versant du sable fin mouillé sur la plaque, et en passant la molette en mouvements circulaires.

     

      

     

      

     

     

      

     

     

     

     

     

     


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    la cuisson se fait
    avec de fines bulles émanant de
    l’oignon : température de cuisson
    idéale.

     

     

    dégagement de
    mousse de l’oignon : la
    température de cuisson est trop
    forte, baisser le feu, sinon l’huile
    va foncer.

     

     

    on verse un peu
    d’huile chaude (après ½ h de cuisson)
    sur les granules de litharge, pour faire
    une pâte.

     

     

     

    la pâte de litharge est
    prête à être versée dans l’huile en
    cours de cuisson.

     

    filtration de l’huile
    noire chaude, juste après la cuisson, à
    travers un filtre Joseph plissé en
    accordéon (ne pas utiliser de filtre à
    café : ne fonctionne pas). La litharge
    résiduelle reste dans le filtre.

     

     

     

    le lendemain, l’huile
    est claire et prête à être utilisée. On voit
    au fond du savon de plomb. Ne pas y
    toucher, cela ne nuit pas à la qualité de
    l’huile, mais ne pas l’utiliser

     

     

     

     


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  • c. Imprimeure rouge


    Pourquoi une imprimeure rouge ?
    Une pâte pigmentaire constituée d’ocre rouge présente une la meilleure opacité possible de la toile (voir le jour à travers la toile passées à l’imprimeure rouge est impossible, contrairement aux toiles « prêtes à l’emploi » du commerce.


    Ingrédients nécessaire
    - Ocre rouge + minium de plomb + Blanc de plomb (en poudres)
    - Essence de térébenthine
    - Huile noire (recette retrouvée de Claude Yvel). Cette huile est naturellement siccative, et contrairement à l’huile de lin, la siccativité s’exerce dans toute l’épaisseur de la peinture (l’huile de lin est siccative en surface, l’huile d’oeillete n’est pas siccative). Or certains pigments anciens comme l’orpiment et le réalgar sont très difficiles à sécher et nécessitent une huile siccative.

     


    Fabrication de l’huile noire

     

      


    - Prendre de l’huile de noix (première presse à froid)
    - Faire cuire l’huile avec de la litharge (oxyde de plomb)
    - Process artisanal :

    • Mettre 250 ml d’huile de noix crue dans une casserole en émail. Toujours utiliser du matériel inerte : verre, émail ou pyrex, pas d’aluminium.
       
    • Verser séparément 14,5 g de litharge (1/2 oz) en granules ou poudre dans un petit mortier.
       
    • Ajouter un oignon (percé de multiples trous) : moyen empirique de vérifier et contrôler la température de cuisson.
       
    • Poser la casserole sur une tresse métallique (servant de diffuseur), posée elle-même sur une plaque chauffante réglable. La tresse métallique permet de réguler la température de la plaque.
       
    • Faire chauffer ½ heure à 110°C (un peu moins, en pratique). A cette température, de fines bulles sortent de l’oignon. Si de l’écume apparait, baisser la température de la plaque chauffante.
       
    • Verser un peu d’huile chaude dans le mortier contenant la litharge (oxyde de plomb, PbO), remuer pour en faire une pâte.
       
    • Verser la litharge en pâte dans l’huile de noix en cours de cuisson.
       
    • Laisser encore cuire 1.30h à cette température (toujours contrôlée par les fines bulles émanées de l’oignon). Ne pas trop chauffer, sinon l’huile va foncer.
       
    • Après 2h de cuisson, l’huile noire (huile de noix cuite litharhée) est prête.
       
    • Verser l’huile chaude dans un récipient en verre muni d’un filtre plissé.
       
    • Laisser filtrer toute la nuit, en ayant pris soin de mettre une fermeture (sac plastique) sur le récipient, pour éviter les odeurs et émanations de plomb.
       
    • Le lendemain, l’huile est transparente, avec au fond du bocal un dépôt de savon de plomb. Un savon est formé par la réactiond’une base sur un acide gras : ici, avec l’acide linoléïque de l’huile de noix.

     


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