• Les éleves de Claude YVEL chez OKHRA


  • Commentaires

    1
    guitz
    Dimanche 22 Décembre 2013 à 11:56
    Un grand MERCI pour votre travail vous avez fait un heureux de plus .Je n'est pas pu suivre le cour mais votre brillant résumer ma beaucoup apporté.
    2
    Eleves1 Profil de Eleves1
    Dimanche 22 Décembre 2013 à 12:28
    J'en suis ravie Guitz, cela avec la participation de Jean-Paul, Brigitte et moi même (karine).
    3
    Eleves1 Profil de Eleves1
    Dimanche 22 Décembre 2013 à 12:29
    J'en suis ravie Guitz, cela avec la participation de Jean-Paul, Brigitte et moi même (karine).
    4
    Eleves1 Profil de Eleves1
    Dimanche 22 Décembre 2013 à 12:31
    Le blog n'est cependant pas fini et chacun peut y apporter des informations complémentaires, bien amicalement, Karine
    5
    Bouchard
    Dimanche 26 Octobre 2014 à 20:46
    Bonjour à tous, félicitation pour ce site. Je pense qu'il s'agit d'information sérieuse approuvées par la pratique. En effet, beaucoup d'auteurs modernes écrivent n'importe qui sans consulter les traités de peinture de l'époque et sans vérifier les informations concrètement. Par exemple, beaucoup de livres disent d'impliquer la colle de peau bien chaude, d'utiliser le sable d'encollage et d'éviter que la colle traverse la toile. Dans le concret, il est impossible d'appliquer une colle chaude sans qu'elle traverse la toile, puis à quoi peut servir le sable d'encollage si la colle est liquide?... Dans le concret du métier du peintre, il est évident que la colle doit être étendue au sable lorsqu'elle à refroidie et qu'elle est dans un état de gelé semi-liquide. C'est ce que les traités anciens disent. Concernant la colle de peau et pour ceux qui aiment s'instruirent. Pascal Labreuche dans son livre:'' Paris, capitale de la toile à peindre'' parle de la technique de la toile sans colle. Une technique qui serait encore meilleure. Au cours du 18e siècle les toile de 1er qualité étaient sans colle. p.78. Il faut savoir qu'une peinture à l'huile à une base très peu solide avec la colle de peau. Juste un peu d'eau verser à l'envers peut faire lever la peinture. Dans son discours à l'Académie Royale de peinture, Jean-Batiste Oudry en 1752 disait :'' Le marchand qui vent les toiles ne cherche qu'à gagner, et le peintre qui les acheté, qu'à épargner. Les flamands sont fou autrement curieux sur cet article leur toile sont sans colle, et par conséquent plus souple que les nôtres et noms sujettes à s'écailler.''Discours sur la Pratique et ses précédés (...) p.7, J-B. Oudry. Donc, ce n'est pas vrai que l'acidité de l'huile peut détruire la toile si nous avons la précaution d'ajouter du carbonate de calcium à l'huile de broyage de l'impression, car le calcium tue l'acidité. J'aimerais approfondir cette technique mais je suis seul pour faire mes recherches et très peu de gens sur la planète s'y intéressent. Merci!
    6
    Stages
    Vendredi 5 Décembre 2014 à 08:58
    Merci beaucoup M. Bouchard ! Bonne nouvelle, le livre de Claude Yvel est de nouveau en vente : Peindre à l'huile comme les maîtres Claude Yvel Nouvelle édition Peindre à l'huile comme les maîtres, la technique du XVIe au XVIIIe siècle, c'est l'objet de cet ouvrage de Claude Yvel, qui livre tout le savoir-faire pour y parvenir. Une référence incontournable en la matière, longtemps épuisée et enfin rééditée. Voir lien : http://okhra.com/shop/peintures-artistiques/696-peindre-a-l-huile-comme-les-maitres-claude-yvel-nouvelle-edition.html
    7
    PFJ
    Vendredi 13 Novembre 2015 à 16:03
    Bonjour à tous, M. Bouchard, vous avez raison sur le fait qu'une colle chaude traversera automatiquement une toile, même extra fine et serrée. Le sabre sert tout autant que la colle soit chaude ou en gelée. En effet, la colle chaude ne traverse pas complètement ni instantanément la toile. Le sabre permet de la répartir et de la lisser lorsqu'elle commence à figer. Pour avoir expérimenté diverses méthodes d'encollage, je dois dire que la plus simple est effectivement d'utiliser la colle très légèrement tiédie, qu'elle soit un peu plus figée qu'une compote mais pas à l'état de gelée (celle-ci ne mouille pas la surface). Mais elle nécessite selon moi de passer également une couche au revers de la toile, car elle ne pénètre pas de façon homogène et satisfaisante. Or, il est nécessaire qu'elle soit parfaitement homogène et qu'elle protège le revers de la toile de l'environnement (poussière, pollution, etc...). La méthode à la colle chaude est plus difficile à mettre en oeuvre, plus technique. C'est sans aucun doute celle qui permet d'imprégner le plus profondément les fibres de la toile. Mais sur un grand format, les "bandes" de colle que l'on trace avec le sabre risque de se superposer et de laisser apparaître des superpositions "en profondeur" (et donc des disparités). On aura beau repasser en long en large et en travers avec de la colle chaude, on ne viendra pas, du moins je n'ai jamais réussi à venir à bout de ces taches légèrement disgracieuses. Mais ce n'est pas le plus embêtant : il faut encore maîtriser l'étape du lissage lorsque la colle fige, ou se gélifie si l'on préfère. Il faudra beaucoup d'exercice avant de réussir à obtenir une surface bien homogène. Pour terminer, la colle liquide traversant en partie la toile devra également être raclée et lissée au revers, sous peine de former des amas, ce qui, il va sans dire, n'est pas bon. Sinon, avant de verser la colle et de passer le sabre, il faudra d'abord encoller le revers d'une manière ou d'une autre : au spalter large ou au sabre également. (On peut faire des combinaisons de plusieurs méthodes, ce n'est pas interdit) Il existe aussi une alternative : mettre le bâti presque à la verticale et verser la colle de cette manière. Je n'ai encore jamais testé. Concernant vos critiques de l'encollage M. Bouchard : les témoignages sont contradictoires. Mais certains ont plus de valeur à mes yeux que d'autres. Peut-on faire confiance aux témoignages du XVIIIème siècle qui jugent de l'évolution des peintures du XVIIème sur seulement un siècle, voire moins (il faudrait vérifier dans le détail) ? Les marchands qui vendaient ces toiles prétendues de qualité avaient-ils la certitude qu'ils préparaient effectivement des toiles de qualités ? Il semblerait que les toiles sans encollage aient systématiquement "brûlé". Mais pour vous donner raison quelque part, l'adjonction de carbonate de calcium à la préparation constituait, me semble-t-il, l'exception. Reste à savoir si l'équilibre acido-basique peut être atteint dans une préparation dont la concentration pigmentaire volumique est optimale et propre à en faire un bon enduit. Pour terminer, je vous invite à lire Rostain, véritable institution de la restauration autrefois, dans Rentoilage et transposition des tableaux, qui témoigne de la parfaite qualité des peintures italiennes encollées et du mauvais état des toiles sans encollage. Bien qu'il ne taise pas les défauts de l'encollage, sensibles aux variations de température et d'humidité relative. On ne peut donc pas rejeter aussi radicalement l'encollage des toiles comme vous semblez le faire. Cordialement, PFJ
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :