• Préparation du chassis

     

     

     

    Vérification de l’équerrage
    A l’aide d’une équerre, on vérifie que les angles soient à 90°. On peut plus simplement, à l’aide d’un fil, vérifier que les 2 diagonales aient la même longueur.
    Blocage de l’équerrage
    Bloquer les angles en clouant un tasseau à 45° dans chaque angle. Deux tasseaux diamétralement opposés suffisent pour les petits formats.

     

      

     


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  • Si le sabre est trop petit pour enduire toute la surface de la toile, on va passer le sabre sur l’autre moitié de la toile, en se déplaçant toujours de façon linéaire longitudinale le long de la toile, dans le sens des fibres de lin. Ensuite, on va se déplacer de façon perpendiculaire, dans le sens transversal de la toile, sans remettre de colle, en s’arrêtant, ici aussi, à quelques cm du bord. On finit par les bords.

     

    L’inclinaison du couteau à encoller doit rester identique pendant toute la translation

     

     

     

    Lorsque toute la surface a été enduite et que la colle commence à prendre sous forme de gel, on lisse, en passant le sabre très couché sur la toile, sans appuyer, en finissant par des déplacements à 45°.
    Laisser sécher plusieurs jours.

     

     


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    Préparation du rouleau de lin brut

     

     

    Le rouleau va être fixé sur un grand cadre, puis encollé. On utilise de la colle de peau de lapin (collagène du derme), en granule ou plaque.
    La toile ne doit pas êre décatie (apprêt enlevé par lavage ou autre), sinon elle deviendrait perméable et la colle passerait à travers la toile. Plier la toile de lin et la frapper au marteau sur le sol, pour la casser, sinon, la colle va fuser de partout.
    Préparation de la colle pour 2 m² de toile :
    - 28 g de colle de peau de lapin,
    - 400 ml d’eau dé-ionisé -300 + 100).
    - Mettre dans un récipient les 28 g de colle de peau de lapin et verser les 300 ml d’eau déionisée froide (type eau de repassage). Laisser tremper toute la nuit : les granules de colle de peau deviennent gélatineuses.
    - Verser alors 100 ml supplémentaires d’eau déionisée très chaude : la colle se dissout quasi instantanément, car l’ensemble atteint rapidement 38°C (technique plus rapide que le bain-marie).
    - Ajouter quelques gouttes d’essence d’aspic (variété d’essence de lavande très camphrée) qui aura une action antimicrobienne sur la toile.
    - Passer la colle à travers une passoire métallique, pour éviter que des grains de colle se déposent sur la toile.
    - La colle non utilisée va former un gel en refroidissant. On peut garder ce gel : il suffira de le réchauffer pour retrouver la colle initiale.
    - Passer la colle sur la toile quand elle aura un peu refroidi (vers 17°C). Pour éclaircir l’huile : exposer à la lumière du jour (pas au soleil), pendant plusieurs mois, une bouteille d’huile bien remplie (pour éviter l’oxydation).

     

     

    Pesée de la colle

     

     

    Colle prête

     

    Début de l’enduction


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    Claude YVEL de renommée mondiale

     


     

     

    Il est l’un des plus grands Maître de l’école française du trompe-l’oeil.
    Elève puis disciple d’Henri CADIOU, il restera dans l’entourage de son maître qui lui délivrera tout son savoir. La précision avec laquelle il recrée, jusque dans les moindres détails, les trames des tissus, les textures de bois, le modèle des matières, est hallucinant. Ces sujets sont contemporains et chacune de ses toiles est une histoire grâce au rapprochement des objets soigneusement choisis.

     

      

     

    Claude YVEL a enseigné la technique de la peinture occidentale en Chine et assure des stages aux techniques des Maîtres au Conservatoire des ocres et pigments à Roussillon.

     

     

     

     

     

     

     


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